L’art du cutting est né du travail du ranch à la fin du 18e siècle. Chaque tête devait être isolée ou coupée ( to cut) du reste du troupeau pour être marquée, soignée puis regroupée dans différents lots. Les cow-boys découvrirent que certains chevaux avaient un talent particulier pour entrer dans le troupeau sans le déranger et séparer une bête. La moindre agitation peut affoler et faire courir inutilement les bêtes. Or une vache nerveuse ou apeurée va perdre du poids et donc faire perdre de l’argent à son propriétaire lors de la vente. Un cheval capable de séparer une bête et de la tenir en dehors du troupeau grâce à des arrêts et demi-tours rapides sans l’intervention de son cavalier gagnait le statut de « cheval de cutting » et à ce titre était rarement utilisé pour les autre tâches. Un cow-boy qui possédait un tel cheval était envié de tous.
A la fin du siècle les cow-boys organisèrent des concours pour déterminer qui possédait le meilleur cheval de cutting et c’est ainsi que le cutting devint un sport. Le premier concours doté de primes se déroula à Haskell, Texas en 1898. Hub, un hongre de 22 ans monté par Sam Graves remporta la première place et 150 dollars.
Le cutting fut véritablement reconnu comme un sport équestre au début des années 1900. Les compétitions de cutting sont devenues populaires dans les rodéos du sud-ouest des Etats-Unis. A mesure que l’intérêt grandissait, le nombre de participants et les primes augmentaient et de nombreux états participaient. Il était devenu nécessaire d’établir des règles précises pour le futur développement du cutting. Ce qui conduisit à la création de la « National cutting horse association » en 1946. Elle siège actuellement à fort Worth, Texas.
Bien que d’horizons différents, les passionnés de cutting partagent une affection pour l’ouest américain, une envie d’éprouver des sensations exceptionnelles et un amour sincère du bon cheval de travail.
Le cavalier et son cheval doivent entrer dans le troupeau pour séparer une bête sans provoquer l’affolement du reste du troupeau. La performance est en partie jugée en fonction de la difficulté de la vache, l’animal est donc scrupuleusement choisi, le cutter ne sort pas une vache au hasard.
Le choix fait, ni le cheval, ni le cavalier ne peuvent changer de vache sans recevoir une pénalité de 5 points.
Quand le tri est terminé, le challenge commence
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Dans les grands événements, les classes sont jugés par 5 juges. Les compétitions moins importantes requièrent moins de juges. La performance est évaluée sur une base de points clefs :
1. la difficulté de la vache travaillée
2. les r éactions du cheval
3. les erreurs de jugement du cheval ou du cavalier
Dans les grands événements le score le plus haut et le score le plus bas ne sont pas pris en compte. Les 3 autres sont additionnés pour obtenir le score final.
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